« Toute écriture prend sa source dans des imaginaires qui l’ont précédée. La petite histoire de Pacamambo s’abreuve à plusieurs écritures. À ceux qui aiment lire et qui ont lu ou vont lire, je tiens à dire que pour construire cette histoire je me suis inspiré de deux textes principalement. Tout d’abord, d’un roman gigantesque qui m’a transformé et profondément bouleversé : Mort à crédit de Louis-Ferdinand Céline. Ceux qui connaissent ce roman reconnaîtront probablement le personnage de Caroline dans le personnage de la grand-mère de Julie.
Ensuite, il y a la fin du roman La Vie devant soi de Romain Gary où le petit Momo se réfugie dans la cave de l’immeuble avec le cadavre de Madame Rosa, qu’il parfumera et maquillera. C’est de ce roman que l’idée d’enfermer Julie avec le corps de sa grand-mère me vint.
Pour le reste, c’est-à-dire la révolte et la colère de Julie, je dirais qu’elles me furent inspirées par une autre sorte d’écriture : la guerre du Liban. »